Bush, Gore

11 Novembre, 2000

L’élection Bush-Gore en Amérique démontre une fois de plus l’éloignement de l'Amérique de ce qui est " bon ". Al Gore le compétiteur Démocrate pour la présidence, n'a pas aimé le résultat des élections dans l'état de la Floride. Qu’est-ce qu'un mauvais perdant fait dans une telle situation ? Crie à l’injustice, naturellement. En effet, crier à l’injustice c’est ce que Gore a fait et il va même plus loin en menaçant des procès en raison de la difficulté à lire des bulletins d'élection. Actuellement Gore exige le recompte des recomptes qu'il a demandés plus tôt.

En attendant le reste du monde est déconcerté et confondu par le trouble régnant aux Etats-Unis. Les perspectives étrangères s'étendent de la confusion à l'arrogance. Les Européens par exemple ne peuvent pas comprendre le droit à posséder des armes comment pourraient-ils comprendre quelque chose de plus complexe comme les grands électeurs américains. Comment pourraient-ils comprendre le droit de chaque état à faire entendre sa voix dans une fédération en association pour l'intérêt commun de tous!

Les Américains n'élisent pas un président par voix populaire. Quand la constitution des Etats-Unis a été faite les auteurs n'ont pas voulu un vote direct par le peuple parce qu'ils ont cru que le peuple ne pourrait pas en savoir assez au sujet des qualifications des candidats, particulièrement les candidats qui n'étaient pas de leur région. Un autre facteur était la susceptibilité des citoyens due à des changements rapides d’humeur induits par des événements ou la rhétorique. En conséquence, le système des grands électeurs a été créé avec l'espoir que les électeurs -au commencement choisis par des législatures d'état ou par voix populaire- seraient des hommes éminents et bien informés dans chaque état et qui seraient plus aptes à choisir un président. Dans cela même se trouve une imperfection fondamentale dans la constitution des Etats-Unis.

Le développement des partis politiques a poussé le système dans une direction non prévue par les auteurs. Actuellement les leaders de parti choisissent habituellement les grands électeurs pour leur état. Les grands électeurs sont choisis pour leur fidélité à un parti politique particulier et pour leur sérieux cependant par décret fédéral ils sont des agents libres et peuvent voter comme ils le souhaitent. Mais la prérogative d'agent libre est rarement exercée à cause de la politique partisane. La sélection partisane des grands électeurs exemplifie l'imperfection fondamentale dans la constitution. Au lieu d’agents libres exempts de la politique partisane, fortement bien informés dans le fonctionnement de la politique et intimement liés à la constitution et la déclaration d’indépendance, les grands électeurs penchent dans le parti pris.

Chaque état a droit à des grands électeurs égaux en nombre au nombre de ses membres à la chambre des représentants à Washington, DC qui est basé sur la population, plus le nombre des sénateurs de cet état qui est deux pour chaque état. Par loi, cependant, aucun état n'obtient moins de 3 votes pour ses grands électeurs. Dans chaque état les grands électeurs ont donné leurs voix au candidat ayant la majorité des votes populaires dans l’état. Le vote de l'état est alors compilé avec les votes des autres états pour déterminer le gagnant de l'élection. De cette manière chaque état parle d'une voix unie devant le forum des Etats-Unis.

Le système indirect de la voix électorale est né il y a deux cents ans mais pour ce que nous sommes maintenant quelques attributs n'ont pas changé. La nature humaine est toujours identique et la gamme étendue d'intellectualisme n'a pas changé. Peut-être le système indirect est également nécessaire aujourd'hui. L'avarice, la convoitise, l'envie, les mensonges, la duperie, et la colère ne sont pas moins humains maintenant que dans le passé.

Dans un système direct aucun tampon n'existe contre les attributs humains. L'élection directe par les personnes dans une démocratie a produit purement et simplement des résultats compliqués généralement pas dans le meilleur intérêt de la majorité. Regardez en France avec un corps élu composé de multiples individus adversaires représentant des philosophies politiques tellement éloignées les unes des autres que le résultat est que des idiots prennent des décisions qui affectent les intelligents. Cette condition n'est pas seulement en France mais simplement plus répandue à cause des voix excessivement forte des minorités, des non-éduqués, des non-informés et des corrompus.

Les États-Unis prennent une direction alignée davantage avec la corruption et tous ses attributs. Une bonne indication de ce que Al Gorre représente peut être trouvée dans les statistiques compilées des électeurs alors qu’ils quittaient les bureaux de vote. Les non-religieux, les non-éduqués, les homosexuels, les célibataires ont favorisé Al Gorre.

L'Éditeur

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