Vengeance Sans Justice 

13 juin, 2001 

Le 11 juin, 2001 le Président George Bush, le ministère de la justice des Etats-Unis, et de nombreux citoyens américains ont révélé au monde entier les dimensions de leur dépravation. Ce jour, le meurtre légalisé de Timothy McVeigh a eu lieu, une punition pour son attaque contre le gouvernement des Etats-Unis. Les actions des Etats-Unis et de plusieurs de ses citoyens dans cet incident sont un exemple typique de profonde corruption et mauvaise intention.

Pour justifier leurs actions, les entités mentionnées ci-dessus ont mis une étiquette sur M. McVeigh, terroriste. M. McVeigh était en fait un soldat en guerre contre les Etats-Unis. Son appréhension a fait de lui un prisonnier de guerre. Son exécution pourrait rendre ses bourreaux responsables de crimes de guerre.

M. McVeigh avait agi sous le couvert de ses droits comme indiqué dans la constitution des Etats-Unis. La constitution indique que les citoyens des Etats-Unis ont le droit d’éliminer le gouvernement si le gouvernement va à l’encontre de droits spécifiques et inaliénables. M. McVeigh pensait que le gouvernement des Etats-Unis était coupable de s’éloigner des principes sur lesquels les Etats-Unis avaient été fondés. Ses accusations sont comme suit : surimposition et imposition directe par opposition à l'imposition indirecte originale, gouvernement trop large et importun, circonvention du système constitutionnel des contrôles et équilibres, attitude du gouvernement arrogante et omnipotente, le gouvernement a-t-il perdu de vue son rôle comme dicté par la constitution, le gouvernement a-t-il perdu de vue la puissance « juste » qui lui est imparti, beaucoup d'aspects de la liberté qui sont des droits inaliénables de la démocratie deviennent sujets de votes.

Les médias traditionnels et le gouvernement des Etats-Unis ont fait peu ou pas de commentaire sur les plaintes professées par M. McVeigh envers les Etats-Unis. En effet il y a peu à commenter. Quand un individu montre du doigt et fait de justes accusations qui offrent des possibilités de mettre en marche une vague de marée de grandes proportions, la meilleure position en tant qu’accusé est d’ignorer et de censurer.

« L’Amérique est juste parce que l'Amérique est bonne » était une phrase légitime en A.D. 1776 mais en A.D. 2001 ne devient rien davantage qu'une fantaisie romantique.

Comment peut-on expliquer la scène de bons chrétiens américains priant la prière de Dieu en dehors de la chambre d'exécution de M. McVeigh et terminant la prière avec « à mort, à mort, à mort » au lieu de « ainsi soit-il, amen ». Ces personnes représentent la médiocrité, l'hypocrisie, et l'immoralité actuelles.

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